TNS : Boostez votre trésorerie !
Pour les travailleurs non-salariés (TNS) et les chefs d’entreprise, le règlement des différentes charges (fiscales, sociales ou professionnelles), la relance des factures impayées et la préparation du nouvel exercice représentent de nombreuses contraintes qui impactent directement la trésorerie.
Pour vous aider à envisager l’avenir sereinement, AVENIR SANTÉ MUTUELLE vous propose des conseils pour optimiser votre trésorerie.
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Relancer efficacement les impayÉs
Les créances impayées constituent un enjeu important pour les TNS, particulièrement lors de la période de clôture des comptes de l’année où la trésorerie est souvent plus fragile et les ajustements financiers plus nombreux. Un suivi rigoureux et préventif de ces créances est essentiel pour éviter tout décalage de paiement ou dysfonctionnement pouvant mettre en péril la stabilité financière de l’activité. Voici donc les étapes importantes à suivre pour optimiser les relances :
Identifier et classer les créances
La première étape consiste à établir une liste exhaustive des factures qui sont en retard de paiement. Ces créances peuvent ensuite être classées en fonction de leur ancienneté et de leur montant, afin de repérer les clients à risques, notamment ceux accumulant des retards fréquents ou significatifs.
Appliquer une méthode de relance pertinente
- Pour maximiser vos chances de recouvrer une créance tout en préservant la relation commerciale, il est essentiel d’adopter une approche méthodique et progressive : Première relance : un rappel courtois par e-mail ou courrier, signalant poliment que l’échéance de paiement est dépassée avec la facture initiale à l’appui pour faciliter la régularisation.
- Relance téléphonique : en cas d’absence de réponse, privilégiez l’appel pour comprendre les raisons de ce retard et proposer de solutions adaptées (échéancier de paiement, rappel des conditions…).
- Relance formelle : si la situation n’évolue pas, adressez une mise en demeure avec un délai précis tout en veillant à rester ouvert à la négociation afin d’éviter un blocage de la relation commerciale.
Négocier pour désamorcer les risques
Proposer aux clients en difficulté temporaire des solutions adaptées pour maintenir une bonne relation commerciale, telles que :
- Faciliter le paiement en proposant un échelonnement des montants dus.
- Encourager le règlement immédiat en proposant une remise exceptionnelle pour tout paiement sans délai.
Recours éventuel à l’extérieur
Si les relances n’aboutissent pas, d’autres mesures plus formelles peuvent être envisagées, tel que faire appel à cabinet spécialisé dans le recouvrement des créances afin de tirer parti de leur expertise et d’augmenter les chances de succès.
En dernier recours, une procédure judiciaire peut être envisagée après avoir adressé une mise en demeure claire et conforme aux exigences légales.
Anticiper les charges et les ÉchÉances
Les fêtes de fin d’année marquent une période particulièrement sensible pour les entreprises. Les charges et échéances fiscales, sociales et professionnelles s’accumulent, fragilisant la trésorerie de l’entreprise. Une anticipation rigoureuse de ces obligations est donc nécessaire pour éviter les mauvaises surprises et maîtriser sa trésorerie. Voici les étapes essentielles à suivre :
Cartographier les charges fixes et variables
- Première étape, avoir une vision claire de l’ensemble des charges à assumer :
- Charges fixes : loyers, salaires, cotisations de sécurité sociale et retraites obligatoires ;
- Charges variables : frais de transport, achats récurrents, acquisitions ou commissions.
Identifier l’ensemble de ces dépenses permet de chiffrer les sommes à régler et d’adapter ses priorités en fonction de la trésorerie disponible.
Établir un calendrier des échéances
Regrouper toutes les dates de règlement dans un calendrier clair est une opération simple et efficace pour éviter les oublis et les pénalités. Il est essentiel d’y inscrire vos paiements obligatoires (acomptes d’impôts, TVA ou cotisations sociales) et de déterminer les périodes où les charges sont plus difficiles à honorer, afin de mieux ajuster les flux financiers. Prendre de l’avance sur certaines échéances, quand la trésorerie le permet, est aussi une solution pour alléger les mois les plus lourds.
Créer une réserve de trésorerie
Anticiper les charges implique aussi de mettre en place une marge de sécurité pour les imprévus :
- Consacrer un pourcentage de vos revenus mensuels à un compte d’épargne destiné aux charges fixes.
- Envisager des options de financement à court terme (découvert autorisé, crédits relais) pour sécuriser votre trésorerie en cas de besoin.
Optimiser la gestion des charges variables
En fin d’année, certaines charges peuvent être ajustées, voire reportées pour alléger la pression financière :
- Renégocier vos contrats avec vos fournisseurs pour obtenir des délais de paiement.
- Repérer les dépenses non essentielles ou reportables pour préserver votre trésorerie.
Ajuster sa gestion fiscale et sociale
À la clôture de l’exercice, une gestion optimisée des obligations fiscales et sociales peut être déterminante pour la maîtrise de votre trésorerie. En mobilisant les dispositifs existants et en adoptant une approche proactive, vous pouvez réduire vos charges tout en respectant vos obligations légales.
Optimiser ses déclarations fiscales
La fiscalité est un levier à actionner pour limiter les sorties de trésorerie et bénéficier d’effets financiers :
- Mobiliser des dispositifs fiscaux : repérez les crédits d’impôt ou déductions spécifiques à votre activité (investissement, transition écologique, formation etc.).
- Profiter des dispositifs d’épargne : Effectuez des versements déductibles sur un Plan d’Épargne Retraite (PER) ou sur un autre dispositif d’épargne professionnelle, avant la clôture de l’exercice.
- Anticiper le versement des acomptes : ajustez le montant des acomptes d’impôt, en cas de revenus annuels inférieurs aux prévisions, en révisant votre déclaration.
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Maximiser les bénéfices des cotisations sociales
Les cotisations sociales constituent une charge conséquente pour les TNS. Avec un peu d’optimisation, il est possible d’en bénéficier sans pour autant diminuer ses droits :
- Les cotisations obligatoires : assurez-vous d’être à jour de vos cotisations obligatoires, afin de ne pas faire face à des régularisations sur la contribution à la fin de l’année.
- Les cotisations volontaires : si votre trésorerie le permet, pourquoi ne pas effectuer un rachat de trimestres pour la retraite ou un versement en surplus sur le régime de prévoyance ? Ces sommes sont souvent déductibles fiscalement et viennent renforcer votre protection sociale.
Si vous exercez sous une structure juridique (EURL, SASU incluse), c’est le moment d’observer comment sont répartis les dividendes et la rémunération, selon le degré d’optimisation des charges sociales orienté.
Éviter les pénalités
La rigueur administrative est essentielle pour éviter un coût excessif :
- Échéance à respecter : rappelez-vous scrupuleusement des dates de dépôt pour les déclarations et paiements.
- Anticipation des régularisations : repérez les écarts d’impôts, pour négocier un échéancier ou régulariser les montants bien avant l’échéance pour éviter les majorations.
Se préparer aux évolutions réglementaires
Les règles fiscales et sociales évoluent régulièrement, une veille active est indispensable pour s’y adapter. Renseignez-vous sur les modifications susceptibles d’impacter votre activité, telles que l’évolution des taux de cotisations ou les l’introduction de nouveaux crédits d’impôt.
Évaluer et ajuster ses investissements
À la veille de la clôture annuelle de la comptabilité, il est nécessaire de faire un état des lieux des investissements effectués et de déterminer ceux à réaliser. Cette prévision a pour but d’identifier les dépenses stratégiques, d’optimiser la fiscalité et de mettre à contribution de manière optimisée les ressources financières afin de renforcer la croissance de l’activité.
Faire le bilan des dépenses passées
Un premier pas consiste à faire le bilan des investissements effectués pendant l’année finie afin d’en vérifier la pertinence :
- Calculer le ROI (Retour sur Investissement) : mesurez la rentabilité des dépenses engagées (équipements, formations, projets, etc.) pour déterminer leur contribution réelle.
- Définir les investissements inutiles : identifiez les dépenses à faible rentabilité et les dépenses non prioritaires à ne pas reproduire ;
- Prioriser les investissements performants : accordez la priorité aux engagements ayant rapporté des bénéfices tangibles ou contribuant à la compétitivité.
Planifier les investissements à effet stratégique
La fin de l’année est aussi une période propice à la définition des dépenses stratégiques à court ou moyen terme :
- Lesestir avant la clôture de l’exercice comptable : certains investissements comme les achats d’équipements ou de logiciels peuvent être amortis ou déduits fiscalement, limitant la rémunération de l’impôt sur le revenu ou sur les sociétés.
- Anticiper les besoins à venir : planifiez les matériels, infrastructures ou formations nécessaires à une augmentation de productivité ou du développement d’activité.
Optimiser la gestion des dépenses
Avant de lancer de nouveaux investissements, il est essentiel de bien les gérer :
- Comparer les différentes offres : il s’agit de rechercher les meilleures prix et les meilleures solutions pour réduire les coûts, en achat ou en location
- Echelonner les investissements : si vous avez peu de trésorerie, il peut être intéressant de répartir les dépenses sur plusieurs mois ou de trouver des financements adaptés.
Exploiter les opportunités fiscales
Certains investissements ouvrent droit à des dispositifs fiscaux :
- Crédits d’impôt : il faut s’assurer que vous pouvez bénéficier des crédits d’impôt pour l’innovation, la formation ou l’achat de matériels qui contribuent à la transition écologique.
- Amortissement accéléré : vous pouvez utiliser des amortissements pour diminuer votre base fiscale.
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Se faire accompagner pour une gestion optimale
Optimiser la trésorerie de fin d’année représente est une tâche ardue, en particulier face à des obligations fiscales et sociales complexes ou à une insuffisance de trésorerie. S’entourer de professionnels compétents et s’appuyer sur des outils performants peut faciliter ce processus et garantir une bonne gestion des finances.
Recherche d’expertise
Recourir à des spécialistes, permet de profiter d’une expertise approfondie :
- Expert-comptable : professionnel incontournable pour analyser ses finances, anticiper ses charges et déceler les leviers d’optimisation fiscale et sociale qu’apporte son activité.
- Avocat fiscaliste : utile en présence d’une situation complexe, ainsi que dans le cadre de la révision d’une stratégie fiscale ou de la résolution d’un contentieux.
- Coach financier ou consultant : il peut contribuer à ordonner ses priorités, définir des objectifs clairs et suivre rigoureusement la trésorerie.
Recours à des outils numériques adaptés
La digitalisation offre aujourd’hui une multitude de solutions pour gérer la trésorerie :
- Logiciels de comptabilité et de gestion financière : des outils comme Sage et Zoho Books permettent de suivre ses revenus, ses charges, ses échéances, en temps réel.
- Tableaux de bord automatisés : ils produisent une vision claire et synthétique du recul de ses flux financiers pour mieux anticiper le moment critique.
- Solutions de recouvrement en ligne : des plateformes sont spécialisées pour automatiser la gestion des créances impayées et ainsi permettre de gagner du temps et de l’énergie sur ses relances.
Acquérir des compétences et connaissances
La gestion de trésorerie s’adapte à l’évolution de la législation et des outils disponibles. Investir dans votre propre formation peut être déterminant :
- Participer à des séminaires, webinaires ou formations liés à la gestion financière pour améliorer vos compétences et rester à jour sur les bonnes pratiques.
- S’abonner à des revues ou newsletters professionnelles pour prendre en compte les nouvelles dispositions fiscales, sociales et technologiques.
Intégrer un réseau professionnel
Participer à des échanges avec d’autres chefs d’entreprise ou professionnels exerçant en tant que TNS dans le cadre de réseaux professionnels peut également apporter beaucoup. Ces échanges permettent de communiquer des expériences, pratiques et parfois de partager certains outils (par exemple, collaborer avec un comptable commun).
Conclusion
Une gestion efficace de la trésorerie en fin d’exercice ne doit pas être considérée comme une simple formalité : elle est essentielle à la pérennité et à la stabilité de votre activité. En actualisant vos impayés, en anticipant vos charges et échéances, en optimisant votre gestion fiscale et sociale, en prenant le temps d’évaluer vos investissements et en vous entourant d’outils et d’experts compétents, vous démarrez d’ores et déjà un processus déterminant pour une gestion financière sereine.
Bien que la fin d’année soit souvent perçue comme une période stressante, elle offre une opportunité précieuse de réflexion stratégique et de planification.
AVENIR SANTÉ MUTUELLE vous incite à aborder cette période avec rigueur et méthode pour sécuriser votre avenir financier. Faites de votre trésorerie un véritable atout pour votre réussite.