Propreté : un enjeu de santé publique
Selon une étude de l’IFOP pour Diogène France : seulement 71 % des Français se lavent les mains après être allé aux toilettes et seulement 45 % se lavent les mains après avoir pris les transports en commun. Pourtant, nous le savons tous, notre hygiène et notre propreté ont un impact direct sur notre santé.
Ces deux termes, souvent confondus, sont en fait bien différents. En effet, la propreté est l’absence ou la présence relative de salissures sur une surface ou dans l’air, et ne doit pas être confondue avec l’hygiène, qui est l’ensemble des principes et des pratiques tendant à préserver et à améliorer la santé.
AVENIR SANTÉ MUTUELLE vous présente différents cas où la propreté est plus qu’indispensable pour notre santé à tous.
DANS LES LIEUX PUBLICS
Au sein des écoles
Afin de protéger les enfants des contaminations potentielles, il est important que leur environnement scolaire soit propre et désinfecté.
Il s’agit non seulement d’empêcher la transmission de maladies digestives telles que la gastro-entérite saisonnière, mais aussi de leur assurer un environnement propre et sûr. Cela évite aux enfants de refuser d’aller aux toilettes à l’école et de se retenir jusqu’au soir. En plus de l’inconfort qu’ils ressentent, certains d’entre eux développent des pathologies urinaires qui peuvent persister à l’âge adulte.
C’est pour cela que les sanitaires doivent être régulièrement désinfectés, tout comme les robinets, les poignées de porte, les tirettes des chasses d’eau, qui sont des vecteurs de transmission de germes.
Dans les transports en commun
Les transports en commun sont utilisés régulièrement et les risques de contaminations y sont fréquents. Afin de réduire ces risques, les véhicules doivent être nettoyés et désinfectés complètement et fréquemment (en insistant sur les parties qui sont en contact avec les mains des passagers, tels que les boutons ou les poignées). En dehors de la désinfection et pendant l’utilisation des véhicules, la ventilation permet la filtration de l’air.
Dans la restauration
Dans le domaine de la restauration, les aliments peuvent présenter des risques pour la santé. Il faut donc veiller à ce qu’ils soient cultivés, produits, transportés ou stockés dans des conditions favorables.
Au niveau du personnel, des règles doivent être respectées :
- Porter des vêtements propres ;
- Porter une coiffe et des gants (qu’il faut jeter et changer souvent) lors de la préparation ou du service des aliments ;
- Se laver les mains à la sortie des sanitaires, après manipulation des déchets ou de matières premières et avant manipulation de produits laitiers.
Quels sont les risques ?
Une mauvaise hygiène dans la restauration peut amener à la contamination d’aliments par des bactéries, des virus, des parasites ou des substances chimiques. S’ils sont consommés, il y a des risques d’intoxication alimentaire pour le consommateur (douleurs abdominales, diarrhées, nausées, vomissements, maux de tête, fièvre, etc.).
Au travail
Dans le milieu du travail, il est important de mettre l’accent sur la propreté, afin d’éliminer les risques de blessures et de contaminations et pour protéger la santé des salariés. En effet, le lavage des mains est recommandé, surtout à la sortie des sanitaires, tout comme le port de vêtements de travail, si nécessaire.
Concernant l’usage du tabac au sein des établissements publics et privés soumis au code du travail, il est interdit dans les locaux clos en raison du risque encouru pour la sécurité et la santé des salariés.
En société
Une mauvaise hygiène personnelle est incompatible avec une vie en société sereine. Une attention particulière doit être apportée à l’hygiène corporelle et à la propreté des sous-vêtements, des vêtements et des chaussures.
LA SANTÉ PUBLIQUE À NOTRE ÉCHELLE
La COVID-19 et la propreté
Comment ne pas mentionner la COVID-19, sujet d’actualité, lorsque l’on se penche sur le thème de l’hygiène, de la propreté et de la santé publique ?
De nos jours, les gestes barrières deviennent essentiels et même cruciaux en cas de début d’épidémie ou de pandémie. La santé publique et le bien de tous dépendent alors du comportement de chacun d’entre nous.
Quelles règles d’hygiène peuvent être respectées afin de limiter la propagation du virus ?
Comme cité précédemment, le lavage des mains est nécessaire (d’autant plus lorsqu’il s’agit de pandémie) et doit s’effectuer régulièrement. Concernant le séchage, on privilégiera une serviette jetable ou un essuie-main, car ils sont plus hygiéniques.
En cas de toux, on privilégiera le creux du coude plutôt que la main pour faire écran et ainsi limiter les risques de diffusion microbienne. Si l’on se mouche, il est important d’utiliser un mouchoir à usage unique et de le jeter ensuite dans une poubelle fermée afin de limiter le contact entre le virus et l’environnement.
Le téléphone peut également être un vecteur de transmission du virus. Il peut être désinfecté à l’aide de lingettes désinfectantes.
Il faut aérer les pièces dans lesquelles on vit en ouvrant les fenêtres (au moins quelques minutes toutes les heures), pour que l’atmosphère intérieure soit renouvelée.
Conclusion
La propreté et l’hygiène sont donc cruciales pour la santé publique. En effet, elles permettent de contrôler ou de prévenir la propagation des maladies. Dans un espace régulièrement nettoyé, il y a moins de microbes, donc moins de risques de tomber malade.
AVENIR SANTÉ MUTUELLE vous recommande donc de ne pas négliger le lavage des mains et les gestes barrières, afin de vous protéger et de protéger les autres.